Les secrets des massages...

Réinventons-nous, blogue: Les secrets des massages

Êtes-vous certain.e de tout savoir sur les bienfaits des massages ? 

Les bienfaits physiologiques et psychologiques des massages recouvrent de vastes domaines. Certains effets semblent évidents, d'autres, plus complexes, ouvrent de surprenantes perspectives thérapeutiques aussi bien sur les adultes que sur les enfants.

Science de santé holistique, le massage intervient sur l'ensemble des systèmes du corps humain, que ce soit la motricité, les flux, les sensations, les vibrations...

Il est dans la logique de notre époque et de la culture occidentale, de demander des explications, voire des preuves. Pourquoi le massage est-il bénéfique ? Sur quoi agit-il ? 

Depuis une vingtaine d’années, des études scientifiques sont menées et aboutissent invariablement à la conclusion que le massage a une incidence très bénéfique sur un nombre grandissant de systèmes. Mais les meilleurs ambassadeurs de ces traitements restent les massés eux-mêmes.

Selon un article de Joel Demasson, Le massage et les soins massothérapeutiques s’appuient sur quatre grands univers d’interprétation du corps humain :

L’univers de la motricité

Le corps est un assemblage dont la solidité et la mobilité prennent leur source dans la souplesse et l’interaction de tous ses composants structurants, que sont les tendons, ligaments, muscles et fascias. De nombreuses causes, endogènes (maladie, sédentarité, vieillissement) comme exogènes (sport, gestes répétitifs, interactions entre organes), peuvent altérer les propriétés de ces composants. Il en résulte des contractures, des inflammations, des raideurs ou des tensions. Le massage peut ici se comprendre comme une intervention mécanique dont l’ambition est de favoriser un retour à la souplesse et à la mobilité. Il s’agit de malaxer, d’étirer, de presser, afin d’imprimer aux tissus un message libérateur.

L’univers des flux physiologiques

Comme tout système complexe, le corps humain repose sur des échanges organisés en réseaux : ici, ils sont sanguins, lymphatiques et nerveux. Ces réseaux assurent la transmission d’informations, le transport de nutriments, le nettoyage et l’évacuation des déchets, la mobilisation des défenses, la régulation de la température corporelle. Comme tous réseaux, ceux du corps humains peuvent subir des altérations soit du fait de causes qui leurs sont propres (mauvaise circulation, sédentarité), soit parce que des éléments extérieurs viennent en contrarier le fonctionnement (pincements, nœuds). Ainsi, par exemple, la médecine chinoise voit les zones fibreuses du corps comme l’engorgement d’un entrelacs de réseaux et de fascias qui se nouent et ne permettent plus la circulation. Ici également, le massage s’entend comme une intervention mécanique qui va soit créer des effets de compression et décompression dans le but d’activer les flux, soit une action pour dénouer les réseaux entremêlés, et favoriser le retour à une bonne circulation.

L’univers du toucher, de la relaxation, des sensations

Les représentations les plus courantes véhiculent l’image d’une hiérarchie entre, d’une part,  le cerveau et, d’autre part, le corps. Au premier le pilotage, les consignes, les décisions, les commandes, et au second l’application et la mise en œuvre. Il n’en est rien. Le second est tout autant aux commandes que le premier. L’un et l’autre se nourrissent, pas seulement de nutriments, mais de sensations. Ainsi, cet immense organe qu’est la peau, notre principale interface avec l’environnement, préside tant à la douleur qu’au plaisir. Notre peau peut capter des sensations multicolores et en saturer le cerveau à un point tel que celui-ci peut s’en oublier lui-même. C’est l’univers du lâcher-prise, du sensitif et de la relaxation. D’aucuns affirment que l’on peut mourir de ne pas être touché. Le massage joue ici sur toute la palette du contact, physique mais pas mécanique : la légèreté, la subtilité, la pression, la chaleur, l’enveloppement, le glissement.

L’univers des énergies et des vibrations

Certes, la science s’intéresse de plus en plus à l’acupuncture et aux méridiens énergétiques. Il est désormais question d’un nouveau système corporel : le PVS, pour primo vascular system qui apporte des explications scientifiques au mystère ancien des méridiens énergétiques de la médecine traditionnelle chinoise. Certaines médecines se consacrent à la dimension vibratoire du vivant afin d’interférer avec lui par des ondes en renforcement (renforcer les bonnes vibrations d’un organe), ou en attaque (vibrations défavorables à une bactérie). Mais ces travaux demeurent confidentiels. Le plus souvent la médecine (celle de la faculté) au mieux ignore, au plus fait un procès en charlatanisme à cette autre vision du corps humain. Le massage, quant à lui, a, de longue date, investi ce que nous pourrions considérer comme la quatrième dimension du corps humain. Son action peut être mécanique, comme lorsque le massothérapeute en Shiatsu intervient en digitopuncture, afin d’envoyer un message aux méridiens. Son action peut relever de l’électrique, ou du vibratoire, lorsque les mains du massothérapeute, par le toucher, ou hors le toucher, interfèrent avec les vibrations du massé.

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